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  • Photo du rédacteurPierre Le Roy

Troisième de la première étape de la Mini Transat


Le skipper nordiste et son voilier – prototype TeamWork ont coupé la ligne d’arrivée, à Santa Cruz de la Palma aux Canaries, de la première étape de la Mini Transat aujourd’hui à 18 heures 51 minutes et 59 secondes après 7 jours 3 heures 21 minutes et 59 secondes de navigation depuis les Sables d’Olonne. Le navigateur – amateur, météorologue dans la vie, termine ce premier acte à 1 heure 9 minutes et 19 secondes du vainqueur. Il aura été l’un des grands animateurs de ce premier acte réalisant une course quasi parfaite et faisant le break un peu avant le passage du cap Finsterre sur ses poursuivants possédant ensuite dans les alizés portugais jusqu’à 49 milles d’avance sur Tanguy Bouroullec.


Ce n’est que, ces derniers jours, que Tanguy et Fabio Muzzolini sont revenus au contact à la faveur d’une trajectoire plus Est sur la route de Madère puis l’arrivée. Pierre Le Roy, également soutenu par Custo Pol et Oslo, même s’il peut être légitimement déçu du dénouement de cette première partie de course, aura démontré beaucoup de belles choses à bord de son nouveau plan Raison mis à l’eau seulement en février.


Il disposera le 29 octobre, date du départ de la véritable traversée de l’Atlantique en solitaire, sans assistance et surtout sans communication avec la terre, de toutes les armes pour performer à destination de Saint-François en Martinique et d’un faible retard sur l’italien et le finistérien, ses adversaires les plus redoutables pour la gagne aux Antilles. Pierre va s’atteler très vite à préparer son Mini 6.50 pour la suite et va rentrer en France pour travailler chez Météo France à Villeneuve d’Ascq.



Les impressions du champion Pierre Le Roy : « Il y a évidemment un peu de frustration de ne pas couper la ligne d’arrivée en tête mais globalement je suis ravi de ma prestation sur cette première étape. Nous sommes à une quasi égalité avant le départ de la deuxième étape et c’est l’essentiel pour moi. Mon voilier est magique. Après un bon petit coup stratégique à gauche vers la côte espagnole juste avant le cap Finisterre et en jouant les effets thermiques, j’ai déroulé au portant et j’avais une sacrée avance. J’avais l’impression, quand j’ai touché les alizés, que mon bateau repassait la mer ! Je ne m’arrêtais pas dans les vagues et j’allais souvent à plus de 18 nœuds. Alors que j’étais leader, j’ai voulu faire simple en naviguant le long de la route directe. Tanguy et Fabio sont revenus je ne sais pas comment ? J’ai vite retrouvé mon rythme en mer et au large. Je n’ai pas fait de bricolage à bord. J’ai déjà envie de repartir ! »

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